Soft power numérique, USA v. Chine, la bataille des titans !

Introduction sur le Soft power

Le soft power se définit par la capacité d’un Etat à influencer et à orienter les relations internationales en sa faveur.
Il vient en complément ou en substitution du Hard Power (la puissance militaire). En reprenant l’un des principes de l’art de la guerre de Sun c’est ‘ »L’art de ne pas ensanglanter son arme ».
Fin des ans 80, toutes les écoles de pensée conviennent que les empires n’ont plus leurs capacités impériales de sur-extension. La puissance d’un Etat repose désormais sur d’autres axiomes que la seule puissance des armes:
les facteurs invisibles (normes, valeurs, identité…) selon Joseph Nye ;
et sur d’autres ressorts (entreprise, organisation, leaders d’opinion..)
La puissance glisse peu à peu du commandement –>coercition–>Persuasion à fixer l’ordre du jour mondial cad de Maitriser l’agenda.
Trump, empêche la production des smartphones Hawei ; la Chine qui bloque twitter, facebook, youtube….
On aurait pu croire qu’Internet était sans frontières.
Mais c’est faux ! – Celui qui maitrise le robinet du flux de la data, l’or du XXIe siècle : maîtrise l’agenda.
Va-t-on glisser vers le smart Power ? – la capacité à faire faire à autrui ce qu’il n’aurait pas fait (contrainte, séduction, incitation)
Qui va réussir à légitimer son pouvoir aux yeux des autres et réussir à coopter l’Europe  ?
C’est la confusion entre ses intérêts personnels avec les intérêts collectifs.

Fadhila Brahimi , animatrice du débat

Le débat est ouvert

• Un affrontement plus dur avec la présidentielle américaine
• La domination digitale et l’IA en question
• L’UE peut-elle exister face à la Chine et les USA ?

En présence des contributeurs du livre « WEB 2.0 15 ans déjà et après ? 7 pistes pour réenchanter Internet ! »

• David Fayon, Directeur de projets innovation à La Poste
• Anthony Poncier, Docteur en histoire sociale et politique, expert en transformation digital, fondateur du Top 500 Bars